Focus

La Californie a connue la ruée vers l’or, puis ensuite le Texas vécu la fièvre du pétrole, l’Eldorado australien est encore aujourd’hui à Coober Pedy. Situé en plein désert, au milieu de nulle part. Cette déconcertante bourgade, nous rappelle à tous les coins de rue cette frénésie.

Quelques petits prospecteurs y ont fait fortune, tandis que d’autres s’y sont usés jusqu’à la mort en gagnant juste assez pour vivoter, tandis que la plupart ont abandonné, avant d’être ravagés par des maladies pulmonaires.

La richesse de Coober Pedy est l’opale. Le plus grand gisement d’opale blanche au monde, parait-il. Tout autour de la ville tels des taupinières des centaines de monticules de terre laissent les traces de cette ardente recherche.

D’abord à la main puis ensuite avec des machines les cavernes souterraines ont été creusées.

Certaines se sont transformées en de surprenantes demeures, en une église orthodoxe, mais aussi en dortoirs pour les travailleurs les plus pauvres puis pour touristes.
Difficile de parcourir la ville sans trouver des restes de vieilles épaves des excavatrices rouillées abandonnées sur place, qui attendent la fin du monde pour redevenir poussière.

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La province de l’Australie-Méridionale dans le sud de l’Australie est réputée pour son climat tempéré et ses vignes. La cave de Mr MICK à une centaine de kilomètres au nord d’Adelaïde est idéalement placée pour y déguster son vin. Arrivé sur place, impossible de se tromper, des pancartes partout: la cuisine de Mr MICK, le restaurant de Mr MICK, la poubelle de Mr MICK, les chiottes de Mr MICK, le machin de Mr MICK, le truc de Mr MICK… si vous ne savez pas que vous êtes chez Mr MICK c’est que vous êtes aveugles.
Le clou de la cave de Mr MICK est bien sûr la dégustation: un petit bar à coté des cartons en vente, rien d’original. Pas de grande originalité concernant l’animation de cette dégustation, un ordre est proposé, graduel en prix dépassant très rapidement les tarifs pratiqués en France. Mais pour ce qui est du contenu ce fut une réelle surprise!

Après un début avec deux lichettes de vins très moyen insipides, j’ai sauté sur le haut de gamme: nouvel échec… Il n’y a rien de bon chez Mr MICK.

Tandis que tout bon australien sortait sa carte bleu en étant enthousiaste, le seul européen compagnon de mon voyage, un suisse alémanique, avait déjà lâché prise. Le vin de Mr MICK, ce n’était pas son truc non plus. Mais peut être que nos palais ne sont pas fait pour le vin de Mr MICK, incapables d’apprécier son pinard, en sautant du blanc sec au rouge fruité sans même que soit rincé le verre! Semble-t’il nous avons été les uniques goûteurs a s’étonner de ce détail révélateur du niveau de la prestation, mais peut-être qu’il s’agissait d’un choix délibéré pour nous faire apprécier le « rosé » de MR MICK.
Aurait-on pu s’attendre mieux, alors qu’une décharge s’impose juste derrière la porte de la cave de Mr MICK?

Si vous n’aimez pas goûter de mauvais vins, chers,  dans des verres sales, et dans un cadre moche, et si vous passez par « Clare SA » surtout fuyez la cave de MR MICK.

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Barfleur…c’est un petit non charmant… Une très célèbre bourgade ignorée par seuls les ignorants, selon des écrits locaux.
Comme tous les ignorants, j’ai découvert cette splendide commune un jour de pluie, ce qui n’a rien d’anormal puisque cette ville est tout au long de l’année autant « irradiée » par les gouttes d’eau que peut l’être La Baule par le soleil. Mais peut-il en être autrement à quelques encablures à l’est de Cherbourg?
Inutile de se précipiter à l’office du tourisme pour savoir qu’il n’y a quasiment rien à voir. En quelques secondes, l’arrivée sur le port le confirme. Mais pourquoi cette ville est si célèbre? Un énorme médaillon sans intérêt fixé sur un rocher au bout du port nous rappelle que le bateau qui a conduit Guillaume le Conquérant en Angleterre en 1066 aurait été construit ici!

Bafleur est pourtant réellement un lieu historique, le guide touristique nous informe en page 12 que le 29 mai 1692, Costentin de Tourville commandant de la marine royale française du roi Louis XIV gagne la bataille de Barfleur. Il remporte cette victoire à 44 vaisseaux contre la coalisation anglo-hollandaise forte de 99 navires. Tourville ne perd aucun vaisseau. Aux dires des spécialistes, cette bataille navale fut l’une des plus acharnées et effroyable que l’histoire ait jamais connue.
Quelques pages plus loin ce guide mentionne St Vaast-la-Hougue en précisant qu’à la suite de la bataille navale de la Hougue de 1692, Vauban va doter la ville de deux tours défensives.

Mais c’est quoi cette bataille de la Hougue?
Cette bataille date du début juin 1692, aux lendemains de cette magnifique victoire décrite par le guide touristique.
Et quel en fut le bilan?
Déroute à plate couture de la marine Française, quinze navires détruits!

La belle victoire vantée par l’office du tourisme se serait plutôt terminée avec un avant goût de Trafalgar, voire de la Berezina.

A lire Wikipedia, l’épisode du 29 mai ne se serait pas déroulé comme le laisse entendre ce torche cul municipal: Le 29 mai 1692,on annonce la flotte anglo-hollandaise. Tourville décide d’attaquer. La bataille indécise dure 12 heures, cependant la flotte française renonce et se met à l’abri en profitant de la nuit et de la brume. Les Français n’ont perdu aucun vaisseau….

Si vous allez dans le Cotentin, passez votre chemin à Barfleur, préférez St Vaast, ville plus ensoleillée, et l’ile de Tahitou reliée à cette dernière par un bateau à roue amphibie. Mais surtout foncez sur le cap de La Hague et la côte ouest, malgré les risque patents d’irradiation vous profiterez d’un paysage qui n’a rien a envier à la côte bretonne (ou irlandaise?).
Et aussi faites une escale à Port Racine!

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