La Californie a connue la ruée vers l’or, puis ensuite le Texas vécu la fièvre du pétrole, l’Eldorado australien est encore aujourd’hui à Coober Pedy. Situé en plein désert, au milieu de nulle part. Cette déconcertante bourgade, nous rappelle à tous les coins de rue cette frénésie.
Quelques petits prospecteurs y ont fait fortune, tandis que d’autres s’y sont usés jusqu’à la mort en gagnant juste assez pour vivoter, tandis que la plupart ont abandonné, avant d’être ravagés par des maladies pulmonaires.
La richesse de Coober Pedy est l’opale. Le plus grand gisement d’opale blanche au monde, parait-il. Tout autour de la ville tels des taupinières des centaines de monticules de terre laissent les traces de cette ardente recherche.
D’abord à la main puis ensuite avec des machines les cavernes souterraines ont été creusées.
Certaines se sont transformées en de surprenantes demeures, en une église orthodoxe, mais aussi en dortoirs pour les travailleurs les plus pauvres puis pour touristes.
Difficile de parcourir la ville sans trouver des restes de vieilles épaves des excavatrices rouillées abandonnées sur place, qui attendent la fin du monde pour redevenir poussière.
Mais attention, Coober Pedy n’est pas un cocon ou tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil! De nombreux écriteaux incitent à la prudence, si vous avez découvert le gral, surtout n’en parlez pas, cachez votre magot, ne faites pas confiance en votre prochain. Même pour un bébé kangourou nourri au biberon, la vie à Coober Pedy n’est pas un long fleuve tranquille.