L’ancien porte-parole du gouvernement, un intime de Macron piégé par une proche?
Il était le candidat de la macronie aux municipales à Paris.
J’ignore le vrai du faux, et en fait je m’en moque éperdument. Je ne connais pas cet individu et à entendre les propos de Piotr Pavlensky «C’est quelqu’un qui s’appuie en permanence sur les valeurs familiales, qui dit qu’il veut être le maire des familles et cite toujours en exemple sa femme et ses enfants. Mais il fait tout le contraire».
Griveaux est un con a affirmé Serge July: non parce-que tout le monde sait aujourd’hui que ce serait un hypocrite qui étant ministre, s’était filmé se masturbant avant d’envoyer son film à une copine…. mais parce-qu’il s’est fait prendre.
Que fondamentalement ses actes et ses paroles soient en complet décalage, cela ne dérange personne dans la classe politique et ses valets des médias. Pourtant quand son mentor DSK s’était fait piéger, une bonne partie de ces mêmes citoyens au dessus de tout soupçons s’étaient indignés, non pas contre les méthodes utilisées pour le piéger, mais contre le comportement de DSK!
Ces images n’ont pas atterri sur internet par enchantement. B. Griveaux a été poussé dans le caniveau par ses propres relations, voire par lui même tout seul. C’est tout dire de sa mentalité ou de celle des milieux qu’il fréquente. Il y a de quoi s’inquiéter quand de tels personnages qui grenouillent dans des milieux aussi pourris prétendent gérer la collectivité.
Je ne défends pas l’usage dans les médias d’images intimes, mais ce n’est pas une raison pour censurer et porter atteinte à la liberté de celui qui les a rendu publique.On ne produit pas un film pour le garder dans sa poche. Le premier coupable dans cette affaire est quoi qu’on en dise, son premier détenteur, c’est à dire son auteur: en l’occurrence semble-t’il le porte-parole du gouvernement de l’époque, ce qui fait douter de ses qualités d’expert de la communication.
Sans partager sa morale très rétrograde, on ne peut que reconnaître que Piotr Pavlensky, lui , il assume. Artiste russe, plutôt maso, par ses démarches très individuelles, ne blessant que son propre corps, il a durant plusieurs années mis à mal les autorités russes (voir les documentaires à son sujet sur Arte notamment). Incapable de répondre aux interrogatoires de la police, lèvres cousues par solidarité avec les pussy riot, c’est bien la police russe qui fut ridiculisée. En osant se clouer sur la place rouge, par les couilles, ou en s’enfermant dans des barbelés il a accompli des actes certes très éloignés d’une lutte collective de résistance mais qui interpellent sur la place de l’homme dans une société contrôlée par un système potentiellement totalement étranger à son propre monde comme c’est le cas pour Piotr Pavlensky.
Alors si ces messieurs les censeurs ne veulent pas que de telles situations perdurent, ils devraient commencer à nettoyer devant leur porte, en cessant de fermer les yeux sur tous les mafieux qui tels les Balkany, délibérément bafouent les intérêts de la collectivité, ou n’ont que des actes contraires à leurs propres paroles; mais aussi en cessant de balancer par derrière des peau de bananes à leurs propres ex amis; également en refusant d’avoir recours à des cabinets tel que Cambridge Analytica, car même si la méthode est différente la finalité est la même, et dans ce cas ce n’est pas un des leurs la victime, mais l’ensemble de la collectivité. Pourtant pour les municipales qui s’annoncent, on sait déjà que nombre d’entre eux se sont engagés dans cette voie.
Que ces hommes (ou femmes) couchent avec qui ils veulent, bien sûr qu’on s’en fout, mais au moins qu’ils assument et le reconnaissent, et ne viennent pas donner des leçons de puritanisme quand ça les arrangent à des fins d’arrivisme électoraliste en caressant le poil des grenouillères de bénitier et des vieux rogatons d’une moralité (d’ailleurs très douteuse) d’un autre temps, tout en ayant des pratiques de manipulations des « masses » particulièrement malhonnêtes.
Et pour finir, attention aux effets d’optique, enroulé dans un barbelé ce n’est pas Piotr Pavlensky, mais chacun d’entre nous pris isolément dans les mailles du filet.